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Je fais c'que je veux, quand je veux, où je veux .
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15 mars 2010

Post auto psychanalyse : Les hommes de ma vie

Impossible de dormir. 

Larmes qui coulent, première fois depuis bien longtemps.

Souvent, on pense trop avant de dormir, et là, notre cerveau enchaîne des réflexions, des souvenirs, des "si", des choses pas forcément agréables... Et là, c'est le drame. (Sourire esquissé avec cette vieille citation... C'est quand même ça).

 

Élément déclencheur: rendez-vous raté avec une rencontre internet. De toute façon je m'en doutais.

Réflexion amenée: J'ai un gros problème avec les hommes. Je crois. Je suis foutue. (Complètement défaitiste).

 

Les hommes de ma vie.

 

J'ai envie de commencer par F. , personnage récurent ici, mais qui est impliqué dans ma vie et ça ne pourrait en être autrement. Première désillusion. 16 ans, premier amour, et pas dernière déception. Passion destructrice peut être. Et puis en plus de cette relation d'une dizaine de mois entrecoupée, il y a eu le premier élément déclencheur qui m'aurait valu une bonne psychanalyse. En fait, il parait même que après "ça", on aurait besoin d'être suivi, mais bon l'Etat ne débloquerais jamais d'argent pour ça, et moi je me pensais trop forte pour avoir besoin de ça aussi. J'ai pas envie de parler de ce sujet, de toute façon c'est typique de moi, je ne parle jamais des évènements personnels qui me concernent, ces évènements qui font mal, ces sujets de conversation qui fâchent... Ceux bizarrement qui se transforment en débat devant toi en ignorant que tu as vécu cet évènement. Bref, ce que j'appellerais l'évènement ne sera pas développé ici, mais je pense qu'il joue dans mon état d'esprit actuel.
Pour continuer avec F., après la séparation définitive, je n'aurais surement pas due accepter une première reprise de contact. Parce que maintenant, 6 ans après, il est toujours là, et plus le temps passe, plus il sera difficile de faire en sorte qu'il disparaisse de ma vie. Et soyons honnête, je suis INCAPABLE de le faire sortir de ma vie. Je suis capable de jouer à la fille indifférente à ses conquête, d'en faire partie de temps en temps même, de jouer à ce jeu du chat et de la souris (ou je suis clairement la souris) , mais tout ça c'est bien un jeu. Au fond de moi, je suis incapable de digérer le "pourquoi ne lui ais-je pas suffit?". Je n'assume pas notre relation "amitié améliorée", même si je suis bien contente quand elle arrive occasionnellement. Cercle vicieux. Et il ne s'en rend même pas compte. Il ose même me faire espérer sans le vouloir avec des phrases du genre "C'est finalement toi que j'aurais du choisir", "un jour, on se retrouvera". Manipulateur, indécis, naïf? Impossible de me faire une idée sur ses réelles intentions.
Finalement, il passera en arrière plan seulement quand j'aurais trouvé une relation sérieuse. Ce qui n'est prêt d'arriver, mais qui est arrivé par le passé avec R. 

 

R., dernière relation sérieuse en date, 2 ans d'un amour enfantin.

Mais avant de commencer par R., si je veux être chronologique, il y a le second évènement qui aurait du être psychanalysé 1 mois après ma rencontre avec R. La perte d'un être cher, la perte de l'homme qui marque le plus une fille dans sa vie, le "père". Un décès ne se gère pas facilement, moi je l'ai géré en travaillant avec acharnement l'été, quelques jours après sa disparition, pour payer mes études. Et avec le soutien et la présence de R. Mais finalement, ce qui aidera le plus par la suite, c'est encore une fois d'éviter le sujet, et de ne pas en parler. Et là encore c'est un sujet qui revient sur le tapis régulièrement. Cancer dans les familles de mon entourage, relation parents-enfants, ou d'autres conneries comme la fête des pères. Desfois je me trouve injuste en pensant que parler d'un cancer du sein de la mère d'un ami devant moi est complètement déplacé, car moi je n'en ai jamais parlé, et parce que le cancer du sein à des chances de guérisons de plus en plus bonnes avec le temps. Parce ça me fait revivre de mauvais moments. Les gens n'auraient t'il pas de tact? Et le pire, c'est les engueulades pères-enfants, avec les pères absents qui essayent de revenir ou d'exister maladroitement, alors que ces mêmes enfants ne leurs laissent aucune chance. Je suis dure de juger une relation que je ne connais pas, je m'en veut parfois, mais je ne peut m'empêcher de me dire "mais toi au moins, tu as un père...". Bien sûr tout ça est dans ma tête, en société j'écoute, je souris, je me tais.
Si j'essaye de me psychanalyser moi même, je dirais que ce qui est le plus difficile à vivre, outre la douleur de l'absence et de la perte d'un être cher, c'est la culpabilité. Quelques mois avant son décès, j'ai espacé mes visites à l'hôpital, au centre de repos. Je n'ai pas pu lui dire an revoir. Et je m'en veux terriblement de ne pas avoir été présente aux moments où il en avait le plus besoin... C'est grave docteur?

 

Revenons en à R., moins douloureux, mais surement un élément aussi à prendre en compte. Ce qui m'est difficile à gérer avec notre rupture, outre l'infidélité que j'aie apprise à la fin, c'est le manque de considération que j'ai l'impression qu'il donne à notre relation. Pendant 2 ans, je n'ai vécu que par lui (à ma grande faute je l'accorde) , je fixais mon emploi du temps par rapport à lui, j'essayais d'être arrangeante en permanence, jusqu'au jour ou l'amour c'est transformé en obligation, organisation, contrainte plus qu'avantages. Il m'a aussi dit que j'ai reporté l'amour paternel sur lui, ce qui ma foie sans pouvoir l'expliquer est possible, encore un cas de psychanalyse qui pourrait être intéressant. En tout cas j'ai vraiment du mal à me dire que notre relation, avec ces hauts et ses bas, aie eu si peu de signification pour lui aujourd'hui. Enfin c'est l'impression que j'en aie, et qu'il me donne par ses actes, après, je peux me tromper, il est aussi du genre à bien cacher ses sentiments. Mais finalement après la première blessure de la rupture et de l'infidélité qui c'est guérie, une autre c'est ouverte sur l'insignifiance de notre relation pour lui. On me dira, le passé est le passé, mais le problème c'est que moi je suis très pragmatique, et que je ne mélange pas deux choses. Je reconnais ma haine pour son comportement, mais je reconnais aussi les bons moments, son soutient, et notre amour aussi puéril ait il été.
Ce qu'il faut noté en conclusion, entre F. et R., deux amours, deux infidélités, et deux trahisons. Et là, ma confiance en moi même et envers les hommes devient de plus en plus difficile...

 

Voici les éléments les plus marquants, mais qui n'ont pas seulement été "marquants", qui ont été difficile à gérer, qui m'ont affectés, et qui m'affectent toujours. Je ne le dis pas, mais c'est ancré en moi... Je me surprend quand même à ne rien laisser transparaître....

 

A cela on peut rajouter d'autres "hommes" de passages qui n'ont pas forcément aidés.
- L., meilleur amis, présent tout en étant absent, que je ne reconnais plus, que je côtoie régulierement mais comme si nous étions des inconnus. On s'adore, mais la communication outre la programmation de nos soirées, repas, moments ou on va tous se voir (oui puisque un rdv à 2 est complètement à exclure, sa chérie l'accaparant tout son temps libre, et étant devenue aussi une de mes amies proche, allez lui expliquer que je veux voir L. sans elle...).
- MV, mon premier flirt après R., qui s'est reproduis plusieurs fois. Outre nos soirée, nous conversions par le biais de la toile quotidiennement. Mais il n'a pas voulu plus. Aujourd'hui il a trouvé une chérie avec qui je m'entend très bien, je suis heureuse pour eux, je me rend compte qu'il était pas du tout fait pour moi, mais sur le coup, mon égo en a pris un sacré coup.
- G., le frère d'un ami, qui était pour moi le beau G. inaccessible, et qui finalement se sera transformé en aventure d'un soir (testée pour la première fois et qui ne m'a pas donnée envie de renouveler l'expérience). Il se sera avéré qu'il n'était qu'un mec comme les autres, qui a profité de ma faiblesse, sans aucun tact et romantisme, et moi j'ai laissé faire, parce que quand même, c'était le bel et beau G. (ah ah deuxième sourire esquissé). Enfin bon, une désillusion de plus sur quelqu'un que j'idéalisais à tord.
- M., pour les lecteurs du début, le charmant ingénieur qui m'a dragué, invité à boire un verre, puis plus tard à passer le week-end chez lui à l'autre bout de la France. Là encore je lève mes inhibitions, je prend le train et passe un weekend de rêve avec un gentleman, tellement gentleman qu'il ne tentera aucune approche et ne me donnera plus aucune nouvelles depuis. Histoire qui ne remet déjà pas en question sa propre personne, en se demandant ce qu'on a fait de mal, ce qui a pu le dégoûter ou le bloquer, ou là encore, on se dit que le comportement masculin est décidément un mystère.

 

J'en passe encore surement, mais le post se prolonge un peu trop à mon goût. Enfin ça rattrapera mes 2 mois d'absences ici...

 

Résultat: Confiance ZERO en la gente masculine, déceptions à gogo, perte de confiance en moi même, incapacité de m'ouvrir aux autres etc etc...

 

Et pour ce qui est de l'élément déclencheur, je me suis inscrite sur un site de rencontre. Pour rire dans un premier temps, et cela m'a vite agacé. Je me suis dés-inscrite, puis une amie à qui je l'avais conseillé a trouvé quelqu'un avec qui cela colle parfaitement. Je me suis dit que j'allais y retourner, parce que bon, même avec tout mes problèmes de relation avec les hommes, est ce que je suis vraiment prête à renoncer à eux, à une vie à deux, à ce qu'on appelle l'AMOUR ? Non je crois pas, même si cela me fait de plus en plus peur... Bref je me suis ré-inscrite, en me promettant d'être plus indulgente, plus ouverte d'esprit, de ne pas m'arrêter seulement à certaines photos etc etc... Et puis il faut vivre avec notre temps comme on dit. Je pensais être trop peureuse pour rencontrer quelqu'un par ce biais, et puis je me suis dit que c'était le but, alors j'ai franchis le pas ce dimanche... Catastrophe, pas du tout attirant, une voix répugnante, un regard pervers, et un vantard sur sa situation sociale ( ou plutôt celle de ses parents). Un coup de fil d'une amie programmé et j'ai pu m'éclipser moins d'une heure plus tard. Suis-je vraiment désespérée pour en venir là? Il y encore un an, je n'aurais jamais parcouru 500km pour passer le week-end avec quelqu'un que j'avais vu 3 fois, je ne me serais jamais inscrite sur ce genre de site, je... Je ne me reconnais franchement pas.

Et c'est de là que le passé est revenu et que mon introspection/auto-psychanalyse a commencée... Et franchement, je ne sais pas quoi en penser... Et qu'on ne me conseille pas d'aller voir un vrai psychanalyste plutôt que d'écrire ici, il en est hors de question, je suis toujours persuadée que je peux tout gérer toute seule... 

 

 

Sinon, pour ceux qui sont déjà passé par ici, et je pense particulièrement à C., les nouvelles sont pas très intéressantes. Je n'ai toujours pas trouvé de travail, mais je sens que le marché commence à se détendre un peu, j'ai passé de nouveaux entretiens, j'ai de plus en plus de coups de fil de personnes intéressées par mon CV, et les offres correspondent bien mieux à mon profil qu'il y a quelques mois. Espérons juste que ces contacts aboutissent à quelque chose. Ce léger retournement de situation m'a redonné le sourire et la bonne humeur était quand même présente jusqu'à cette nuit. Le compte en banque est toujours à sec, les amis sont toujours présents, les cours de danse se passent bien, et une nouvelle danse est apparue au programme, le West coast swing, et elle me plait vraiment. Si je me décide à réécrire ici, je développerais la prochaine fois. Je me suis coupée les cheveux, Facebook a toujours son lot de connerie, et ma nouvelle photo de profil fait l'unanimité, c'est fou ce que les gens s'arrêtent à l'apparence parfois.

Sinon étonnée d'avoir eu des visites ici quasi tout les jours malgré mon absence...

 

Et je me vais de ce pas faire un tour du côté de mes bloggueurs préférés...

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Commentaires
C
c'est con j'avais écris un truc genre bien et tout, mais mon commentaire n'a pas été publier...<br /> <br /> Bref, en gros je disais que tu trouvera un homme en qui te pourra faire confiance, il faut juste qu'il prenne le temps avec toi d'ouvrir certaines portes que tu avais fermé aux autres. Et puis tu sais, je connais pas tous tes problèmes, et certes mon père est encore là (mais absent et alcoolique) et je sais que avoir un père qui n'est pas auprès de toi ça peut te faire perdre toute confiance en les hommes, parce que tu as un exemple d'un père qui n'est pas/plus là.. Bref je pense que tu me comprends..<br /> <br /> En tout les cas,tu dois continier à croire, sinon tu vas te faire chier dans ta vie :p... Et puis quand même faut l'avouer, l'amour c'est cool quand c'est partagé.
L
Mais je t'en prie, ce n'était qu'un mauvais passage d'une nouvelle insomnie où je ressassais tout ça, et pour le mot psychanalyse, je n'ai pas vraiment cherché à savoir sa signification... ;-)<br /> <br /> Aujourd'hui, ça va déjà beaucoup mieux, j'avais juste besoin de "poser les choses".
G
PS : j'ai pas pu m'empêcher de réagir sur les termes que tu emploies, désolée ^^'
G
J'espère que tout ça s'améliorera. <br /> <br /> On n'a pas forcément besoin d'aller "voir quelqu'un" quand on se sent capable d'y arriver tout seul. Car le travail d'analyse demande une réelle envie de se perdre dans le moi qu'on ne connait pas. <br /> En tout cas, "analyser" tout ce qu'il se passe, c'est un peu biaisé, surtout sur le modèle des stéréotypes qu'on a de la psychanalyse. (Quand tu fais référence au père, à ton petit ami... Waouh le poids des représentations ;)<br /> <br /> En fait, parenthèse, la psychanalyse c'est un travail autour de ce qui émerge dans les paroles de celui qui est sûr le divan mais que lui-même n'entend pas, en quoi l'analyste est indispensable pour relever ces sursauts de l'inconscient ;)<br /> Un travail sur le transfert, et sur l'inconscient.<br /> <br /> Mais bref, je comprends que tu aies besoin d'écrire toutes ces choses quelques part, elles ont leur importance dans ta vie.<br /> <br /> Je te souhaite de trouver bien vite un travail (qui te plaira, j'espère), et que les amis soient là c'est le mieux :)<br /> <br /> Vive la danse !<br /> <br /> Bises ^^
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