Cachotteries .

Je me suis rendue compte il y a quelques jours, quand je parlais avec une connaissance, que j'ai tendance à cacher les épisodes les plus tristes de ma vie. Normal me diriez vous. Tout le monde a son jardin secret.
Mais parmi l'un d'eux, il y en a un qui est un sujet de conversation banal et récurent, et je détourne toujours la question.

"Et tu vis toujours chez tes parents?" .
"Oui ." .
J'évite toujours de répondre "Oui je vis avec ma mère" pour éviter le "et ton père?", et enfin le "Décédé.", ce qui entrainera un "Oh désolé je savais pas".

Normal je l'ai jamais dit, et j'aurais pu m'en passer. Le pourquoi du comment arrive ensuite pour les plus curieux, et je me sens dans l'obligation d'expliquer un sujet douloureux.

Alors tant pis, je le cache du maximum que je le puisse, je préfère qu'on pense que j'ai une vie normale, comme eux. Chacun ses problèmes, les miens ne sont pas pires que les autres, et je préfère me plaindre de futilités (au fond l'être humain est obligé de se plaindre du sale temps, de la journée difficile etc) comme tout ceux à la famille si parfaite. Ou presque, puisque au final, on a tous nos petits secrets...

Comments

[Goodbye C.]

Nos problèmes ne sont sûrement pas pire que ceux des autres, seulement ils ont l'énorme désavantage d'être les notres...

Et rien, rien n'est parfait. Surtout pas ce qui s'applique à le paraître ^^

[G]

"Quand j'ai pas la patate, je transcende", disait Spinoza...